Le changement de nom des carburants

 

Depuis le 12 octobre écoulé, une directive européenne qui date du 22 octobre 2014 est enfin entrée en vigueur et a entrainé le changement de nom des carburants, justifié par un souci d’harmonisation de leur étiquetage sur le territoire européen.

Les nouvelles appellations ainsi attribuées se retrouvent alors au niveau des pompes et des stations de rechargement des voitures électriques, mais aussi près de la trappe à carburant des futures voitures neuves qui sortiront de chez le constructeur.

Les pays concernés

Ce changement impacte non seulement les 28 pays composant l’Union européenne, mais aussi les pays membres du comité européen de normalisation (CEN) qui sont au nombre de 7 à savoir, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Macédoine, la Serbie, la Suisse et enfin, la Turquie.

Le changement du nom de l’essence

L’ essence figure en première ligne du changement de nom instauré par la mise en vigueur de la directive européenne.

Désormais, les panneaux qui affichent essence portent une étiquette blanche marquée d’un cercle qui comprendra soit la mention « E5 », soit la mention « E10 », la première indiquant qu’il s’agit d’une essence composée d’éthanol à 5% et la seconde, une essence à 10% d’éthanol.

La lettre E choisie pour cet étiquetage ne signifie d’ailleurs pas essence comme on pourrait le penser, mais désigne directement le terme éthanol.

Le changement de nom du diesel

Au diesel est désormais associé un symbole carré et la mention « Bxx », le B signifiant la présence d’un biocarburant et le double X indiquant la valeur maximum présente de ce biocarburant. Ainsi, si le diesel proposé se compose par exemple de 7% de biocarburant, on l’étiquètera avec la mention B7.

Le carré est également le symbole des carburants classés « XTL » tel que le diesel paraffinique.

Le changement de nom des carburants gazeux

Les carburants gazeux seront quant à eux identifiés grâce au symbole losange accompagné de la mention qui indique la composition du carburant à l’exemple du « H2 » pour l’hydrogène, « GPL » pour le gaz de pétrole liquéfié…

Les voitures concernées par cette harmonisation

Les voitures neuves produites à partir du 12 octobre 2018 devront comprendre au niveau de leur trappe, les affichages instaurés par cette nouvelle législation.

Cette obligation concerne notamment les cyclomoteurs, les deux roues, les tricycles et quadricycles motorisés, les véhicules de tourisme, les utilitaires, les bus et les autocars.

Les nouvelles appellations des carburants qui seront compatibles avec ces véhicules se retrouveront aussi dans leur manuel d’utilisation et auprès des concessionnaires.